L’Anjou en Action dévoile ses propositions pour 2022

18 janvier 2022, Grégory Blanc Président de l’Anjou En Action, s’adresse à la Présidente du Département et à la presse.

Pour le groupe la trajectoire budgétaire est claire : « s’appliquer à une bonne gestion pour réduire la dette de la collectivité, et investir dans les compétences qui sont les nôtres. La hausse significative des recettes du Département nous le permet ! »

 

 

Les 6 propositions majeurs du groupe

 

  • Plus de sécurité pour les mineurs en augmentant les moyens de la Préventions spécialisée

Recrudescence des violences de rue et des affrontements inter-quartiers, augmentation de la violence chez les plus jeunes, il est temps de réinvestir le champ de la prévention !

Nous proposons de réinjecter 1M€ pour augmenter le nombre des éducateurs de rue et développer l’arsenal des interventions à domicile.

Il est primordial que les enfants puissent être pris en charge dès 8 ans par les équipes de prévention.

Nous demandons au Département de se saisir des enjeux de prévention de la délinquance et de réussite éducative.

 

  • Donner les moyens aux établissement sociaux et médico sociaux de fonctionner

Janvier 2022, les commissions Autonomie et Protection de l’Enfance du Conseil Départemental, décident de geler les dotations destinées aux établissements sociaux et medio sociaux pour 2022.

Rappelons que cette compétence est une part importante des dépenses du budget de la collectivité.

Malgré une gestion prudente des finances, personne ne peut ignorer la flambée des prix et la hausse de l’inflation.

Il est difficilement pensable que ces établissements puissent fonctionner décemment, et continuer d’assurer un service public de qualité, sans une réévaluation du montant des tarifs face aux charges.

Nous demandons que ces établissements voient leurs dotations augmenter d’au moins 2,8% (base de l’inflation).

 

  • Redonner du pouvoir d’achat aux familles

Inflation, crise sanitaire et économique, beaucoup de familles voient leur pouvoir d’achat baisser. Il est de notre responsabilité, en tant que collectivité, de protéger les plus faibles. Nous proposons que la restauration scolaire soit un levier pour aider ces familles. Remplacer la tarification unique des repas par une tarification sociale en échelonnant les prix, et ainsi aider les 2/3 des familles (14 500 élèves concernés). Un total de 2M€ pourraient être débloqués. La politique actuelle du tarif unique des repas ne garantit pas une logique d’équité. Chacun doit pouvoir prétendre à un traitement juste, égalitaire et raisonnable en fonction de ses moyens.

 

  • Engager un plan de modernisation des collèges

Il est temps de débloquer une importante autorisation de programme pour engager une politique de grands travaux dans les collèges du Département. Le Maine et Loire a pris du retard : entre 2015 et 2020 la moyenne régionale d’investissements (hors Maine et Loire) était de 31.2€/habitant. Sur cette même période la moyenne de notre plafonnait à 14.3€/ habitant.

Nous proposons de lancer un diagnostic pour cibler les travaux nécessaires (de mise en sécurité, d’accessibilité, de rénovation énergétique, …) et d’engager un plan d’investissements à hauteur de 30€/habitant pour la durée du mandat.

 

  • Lancer le plan Vélo

Depuis octobre 2018, l’Anjou En Action ne cesse d’interpeller l’Assemblée Départementale sur la nécessité de construire et d’inscrire un plan vélo de qualité dans le schéma des mobilités.

Deux demandes : la construction d’un schéma directeur des liaisons cyclables sur l’ensemble du Département, et un règlement d’aides pour les EPCI et les communes. Nous devons favoriser ce mode de déplacement, et mettre comme priorité les accès aux collèges, gares, aires de covoiturage, établissements médico sociaux, …

2M€ / an seront nécessaires sans oublier une enveloppe supplémentaire pour le financement des « franchissements d’obstacles » (rivières, autoroutes, rails, …).

 

  • Développer l’habitat partagé

Accompagner le « bien vieillir » et les personnes porteuses de handicap, véritable sujet au cœur du projet social de la collectivité. L’habitat inclusif constitue une forme « d’habiter » complémentaire au domicile (logement ordinaire) et à l’accueil en établissement (hébergement). Il s’agit de petits ensembles de logements indépendants, caractérisés par la volonté de ses habitants de vivre ensemble et par des espaces de vie individuelle associés à des espaces de vie partagée, dans un environnement adapté et sécurisé.

Nous demandons que soient investis 1 M€ pour financer 50 places/an.

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