Cette session budgétaire s’achève après deux jours de débats sur les choix financiers à faire pour l’année 2022.

Nos propositions, et positions étaient claires : protéger les plus faibles, faire de la solidarité et l’éducation les priorités, et apporter des soutiens financiers aux plus démunis pour affronter les hausses de prix.

Résumé des débats 

100 000€ pour soutenir le peuple ukrainien

En introduction de la session Grégory Blanc déclare : « En quinze jours, le monde a changé. Nos préoccupations rejoignent les vôtres (NDLR la majorité) et il nous faut ensemble faire bloc, à la fois pour soutenir ceux qui sont face à la guerre, et en prenant l’initiative ici de coordonner les acteurs locaux pour favoriser l’accueil​. »

Majorité et minorité débutent cette session en votant deux aides exceptionnelles en faveur du peuple ukrainien : une enveloppe de 50 000 € à destination de la Croix Rouge qui intervient à la frontière ukrainienne pour venir en aide aux populations fuyant le pays, et une autre enveloppe de 50 000 € pour les communes du Maine et Loire qui accueillent des familles.

 

Le budget des collèges en hausse

 Pour l’Anjou en Action, ce n’est pas suffisant en volume pour répondre aux besoins. Nous demandons un Plan Pluriannuel d’Objectifs d’Investissements et une étude de tous les collèges du département pour cibler les besoins. L’entretien des collèges est une compétence essentielle dont la collectivité doit faire sa priorité. Philipe Chalopin, vice-président en charge des finances, répond que la prudence doit être de mise. Grégory Blanc et Jean Luc Rotureau insistent « il faut qu’on aille plus vite que prévu. Sans faire n’importe comment, il y a des travaux urgents à faire d’ici la rentrée, on ne peut pas attendre le budget supplémentaire ! »

 

Autonomie : soutenir les EHPAD

Bruno Cheptou, membre de la commission autonomie, insiste « qu’il faut investir davantage dans l’accompagnement des personnes vivant en établissements ». Nous proposons de mettre 1M€ de plus pour les EHPAD, « Ce n’est pas aux résidents de financer la solidarité qui reste de la compétence de la collectivité ». La majorité finira par laisser une porte ouverte sur l’augmentation du point GIR.

 

Il faut dissocier les compétences « prioritaires » des « secondaires » :

Sans vouloir prioriser ni considérer certaines compétences de superflues, il y a bien des compétences prioritaires que la collectivité doit mettre en avant : les solidarités, les EHPAD, la protection de l’enfance, l’éducation et la prévention spécialisée. Grégory Blanc ne manquera pas de souligner qu’ajouter 500 000€ au budget du tourisme et refuser d’ajouter 1M € pour l’autonomie est démesuré.

 

Demande d’une enveloppe pour dépenses imprévues pour compenser la hausse des prix

L’inflation est préoccupante et risque d’avoir des conséquences sur le niveau de vie des ménages.  Les élus de la minorité n’ont de cesse de rappeler que le Département est chef de file des Solidarités. Il est de notre compétence de protéger les plus fragiles.

Cela passe par la nécessité de ne pas dégrader les services publics (MDS), par des aides exceptionnelles pour les Ehpad (augmentation du point GIR) ou pour les établissements recevant des enfants placés. Nous devons être capable de limiter l’impact sur les publics dont nous avons la responsabilité. Pour redonner du pouvoir d’achat, nous demandons une enveloppe pour dépenses imprévues à hauteur de 5 M€

 

 

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