Madame la Présidente, cher.e.s collègues,

Nous avons tous été ici élus sur nos cantons respectifs et nous sommes ensuite regroupés en groupes politiques. Pour notre part, nous nous sommes retrouvés sur 4 orientations :

1. Priorité au collège:

Il faut relancer un grand plan d’investissement dans les collèges. Cela fait des années que nous le demandions. Un plan pluriannuel a été adopté. Sans doute aurions-nous payé moins d’intérêts si on n’avait pas attendu. Et même s’il y a des désaccords ici et là, ne chipotons pas. Les crédits sont désormais inscrits. Et c’est pour nous l’aboutissement d’un vieux combat, poursuivi ici, en session, en commission, dans les couloirs, avec l’Education Nationale.

2. Les solidarités:

Le Schéma Enfance-Famille est en cours d’élaboration. Nous souhaitons mieux travailler avec les communes et les centres sociaux. Nous verrons en avril. Et puis il y a le vieillissement. A ce budget, deux vieux dogmes ont sauté :

    • Celui du point GIR: Parce que même s’il n’y a pas du mieux, pour une fois il n’y a pas du moins bien.
    • Celui de l’investissement dans les EHPAD: les crédits de paiement ne sont pas encore là. Mais enfin, quelle satisfaction de voir ce vieux combat de 12 années, juste, pertinent, obtenir gain de cause. Cela démontre aussi que la méthode qui consiste à être sérieux, proposer, insister, argumenter, ça marche mieux que les postures. Je pense que la qualité des débats que nous avons eu ici pendant les 2 jours est à souligner. Chacun est capable de bouger et ça mérite d’être souligné.

3. L’investissement est indispensable:

Les collèges, les solidarités, les pompiers, … Nous sommes dans les derniers départements de France en investissement par habitant. Nous devons utiliser tous les leviers à notre disposition. Il faut préparer l’avenir. La dette n’est pas un tabou. Au contraire, c’est un levier qu’il faut inscrire. Nous avons le sentiment, au sortir de cette session, que tous les leviers n’ont pas été activés. C’est un regret.

4. La transition écologique:

C’est quoi la rupture à ce budget ? Il faut aller plus loin, plus vite, plus fort. Sinon, cela ne s’appelle pas une rupture. On nous annonce une hausse globale de 4°C. Il y a deux façon d’aborder le problème :

    • Soit vous pensez que c’est superfétatoire, et je comprends votre attentisme.
    • Soit vous considérez que c’est un vrai sujet. Et nous ne comprenons pas pourquoi vous n’utilisez pas tous les moyens à notre disposition.

Parce que vous pourriez contester ce qu’on a proposé en disant que ce ne sont pas les bons outils. Nous sommes pragmatiques. Mais dans ce cas, proposez d’autres leviers d’action. Être prudent, c’est agir maintenant.

Grégory BLANC.

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