Concernant le budget culture, baisse de 6 % du budget total.
Pour un budget qui représente moins de 0.66% du budget total.
Fonctionnement de 5,4 millions à 4,7 millions, – 13 % (mais subvention Anjou théâtre comprise, autrement – 6%).
Et investissement : – 7% (900 000 à 835 000 €).
- La culture de proximité en forte baisse de 30% (460 000 à 345 000 €) (ce que nous déplorons fortement, et qui remet sérieusement en cause l’objectif du projet culturel que nous avions validé)
- Enseignements artistiques, baisse de 50 000€. Maintien du fonctionnement mais baisse voire quasi suppression des appels à projet.
- Le budget d’Anjou théâtre se stabilise. Mais avec l’inflation importante dans le domaine du spectacle, la conséquence est une baisse très importante du nombre de représentations concernant le festival d’Anjou. En 2023, nous étions à 37 représentations, et nous descendons à 24 représentations ! C’est-à-dire plus 1/3 de représentations en moins. Le budget global est sensiblement le même (mais baisse du budget artistique, et hausse de la masse salariale de 100 000 euros).
Globalement, la culture a été durement touchée.
Or, elle ne concerne même pas 1 % du budget total du département. Donc une baisse significative de 6% sur 1 %, c’est finalement très peu en valeur absolue.
Je crois surtout qu’il s’agit d’envoyer un message politique plus qu’une réelle économie.
Beaucoup s’accordent à dire que le budget sera encore plus difficile en 2025… Attention à ce qu’elle ne soit pas encore la grande sacrifiée l’an prochain, alors qu’elle ne représente qu’une si faible partie du budget total du Département.
Ou alors, pourquoi les autres compétences non obligatoires du département ne fournissent pas des efforts aussi importants ?
Je rappelle que dans la direction culture : les archives, l’archéologie, le bibliopôle et le schéma des enseignements artistiques font partie des compétences obligatoires, et que la culture c’est aussi ce supplément d’âme indispensable voire vital qui nous permet de vivre en commun.
Globalement la culture est sacrifiée, au moment où nous en avons le plus besoin.