En 2022, Le Département doit faire des choix financiers stratégiques

En 2022, Le Département doit faire des choix financiers stratégiques

Le Département doit faire des choix financiers pour son budget 2022

 

Le 02 février dernier, le Département rentrait dans sa période de préparation budgétaire. C’est le moment de faire le point sur la santé financière de la collectivité, de débattre et de choisir la meilleure stratégie pour l’année à venir. Pour l’Anjou en Action, il faut être prudent mais s’engager car c’est le moment !

Désendetter mais pas que…

Pour les élus de la minorité, la trajectoire que doit suivre le Département est claire. Nous militons, comme nous l’avons toujours fait, pour la poursuite du désendettement de la collectivité même s’il n’y a pas urgence à autant désendetter que ce qui a pu être fait en 2021.

Projections pour 2022 : Le Département se dirige vers une capacité de désendettement avoisinant les 6 ans, deux fois inférieure au seuil d’alerte établi à 12 ans. Cet indicateur ne peut, à lui seul, mesurer le seuil raisonnable d’endettement d’une collectivité. Il faut regarder également le taux d’endettement : Il mesure le niveau de la dette par rapport à la richesse de la collectivité. Une fois encore, ce deuxième indicateur est positif : entre 2010 et 2021, le taux d’endettement du Département de Maine-et-Loire est passé de 71% à 42%. Les finances du Département se sont bien améliorées, et ce, malgré la crise sanitaire.

 

Nous avons les moyens d’investir 

La situation alarmante, dans laquelle était la collectivité au début du précédent mandat, est derrière nous. Avec une collectivité en bien meilleure santé, c’est le moment de relancer les investissements.

Nombreux sont les domaines dans lesquels le Département a un retard lacunaire en terme d’investissement :

 

  • Dans les Collèges

Le Maine et Loire est à la traine : entre 2015 et 2020 la moyenne régionale d’investissements (hors Maine et Loire) était de 31.2€/habitant. Sur cette même période la moyenne de notre département plafonnait à 14.3€/ habitant. Nous proposons de lancer un diagnostic pour cibler les travaux nécessaires (de mise en sécurité, d’accessibilité, de rénovation énergétique, …) et d’engager un plan d’investissements à hauteur de 30€ minimum/habitant pour la durée du mandat.

 

  • Les travaux d’investissement pour les routes départementales

Ces cinq dernières années, le Maine-et-Loire a investi annuellement 32€/habitant en moyenne, contre 46€/habitant en moyenne dans la région (hors Maine-et-Loire). Il s’agissait pourtant du premier pôle d’investissement du Département. La majorité avait fait le choix d’en faire sa priorité, sans pouvoir garantir un investissement la hauteur de ce qui aurait dû être fait. Cette situation est révélatrice du retard accumulé par la collectivité.

  • Lancer le plan Vélo

    Depuis octobre 2018, l’Anjou En Action ne cesse d’interpeller l’Assemblée Départementale sur la nécessité de construire et d’inscrire un plan vélo de qualité dans le schéma des mobilités.

    Deux demandes : la construction d’un schéma directeur des liaisons cyclables sur l’ensemble du Département, et un règlement d’aides pour les EPCI et les communes. Nous devons favoriser ce mode de déplacement, et mettre comme priorité les accès aux collèges, gares, aires de covoiturage, établissements médico sociaux, …

    2M€ / an seront nécessaires sans oublier une enveloppe supplémentaire pour le financement des « franchissements d’obstacles » (rivières, autoroutes, rails, …).

 

  • Développer l’habitat partagé

Accompagner le « bien vieillir » et les personnes porteuses de handicap, véritable sujet au cœur du projet social de la collectivité. L’habitat inclusif constitue une forme « d’habiter » complémentaire au domicile (logement ordinaire) et à l’accueil en établissement (hébergement). Il s’agit de petits ensembles de logements indépendants, caractérisés par la volonté de ses habitants de vivre ensemble et par des espaces de vie individuelle associés à des espaces de vie partagée, dans un environnement adapté et sécurisé. Nous demandons que soient investis 1 M€ pour financer 50 places/an

 

 

La majorité départementale n’a donc pas d’autre choix que celui d’INVESTIR. Elle n’a aucun intérêt à opter pour la politique du « yo-yo » en choisissant de fortement désendetter et éviter d’investir pour se retrouver, dans quelques années, face à des travaux colossaux.

 

Moins désendetter et investir plus de manière régulière, voilà ce que nous proposons à l’assemblée départementale pour le budget 2022. Nous sommes absolument convaincus, qu’une politique financière plus linéaire et stable est un marqueur de bonne gestion pour une collectivité.

A la suite des premiers débats d’orientations budgétaires début février, la majorité semble avoir fait également le choix d’investir plus et de désendetter moins. Cependant à la lecture du Débat d’Orientations Budgétaires, aucun nouvel investissement, autre que ceux déjà programmés les années précédentes, n’est inscrit pour l’année 2022 et les suivantes.

Prochain rdv le 09 mars pour le vote du Budget Primitif.

Accompagner les maisons de retraites en 2022

Accompagner les maisons de retraites en 2022

Mieux accompagner les Maisons de retraite en 2022 !

 

Le Débat d’Orientations Budgétaires est lancé au Département. C’est l’occasion pour l’Anjou En Action de réagir sur les prévisions des dotations financières pour les Etablissements sociaux et médico-sociaux proposées par la majorité.

La position du groupe est claire, nous nous opposons fermement au gel des tarifs annoncé pour les EHPAD pour 2022. Bruno Cheptou lance le débat lors de la session du 02 février 2022.

Depuis de nombreuses années, les champs du grand âge, du handicap, de la lutte contre l’exclusion, de la protection des personnes vulnérables, de la protection de l’enfance et de la santé connaissent des tensions majeures en termes de recrutement et de fidélisation.

La crise que nous traversons, liée à la pandémie de Covid-19, n’a fait qu’accroître ces difficultés, alors même que les professionnels de ces secteurs continuent à s’investir sans compter afin d’assurer leurs missions essentielles à notre société.

Il est de la compétence du Département :

 

  • D’aider les services des EHPAD à mieux accompagner les personnes âgées résidentes.
  • De soutenir le personnel, et d’admettre les difficulté liées aux métiers.

  • D’être vigilent et ne pas faire supporter uniquement sur les résidents ou leur famille, les nouveaux besoins.

 

Le système tarifaire des EHPADS

 

 

  • Le budget de chaque EHPAD est validé par une double tutelle: le Département et l’ARS.
  • Pour investir, innover ou rénover les EHPAD, à côté des subventions de l’ARS, le Département peut autoriser les établissements à provisionner, dans le cadre des CPOM, afin de lisser les augmentations de tarifs permettant de financer les reconstructions.
  • Ailleurs, la plupart des autres Départements versent des subventions à la reconstruction ou à la rénovation.

 

Le Département doit augmenter ses tarifs

 

1. Augmenter le point GIR

 

 

 

 

2. Ouvrir des lignes de crédits dédiés à l’investissement