Prévention spécialisée, Il y a urgence à protéger la jeunesse !

Prévention spécialisée, Il y a urgence à protéger la jeunesse !

La prévention spécialisée, une priorité pour 2022

Ouverture de la session départementale du 16 décembre, Grégory Blanc, président de l’Anjou En Action, ne peut faire l’économie de relancer le débat et alerter l’assemblée sur l’urgence de placer la prévention spécialisée au cœur des priorités du Département pour 2022.

Les faits sont là : « Il y a quelques jours, nous avons même vu des enfants d’une dizaine d’années, certains armés de marteaux, commencer à s’affronter aux abords de la Foire Saint-Martin. Nous ne sommes pas à Chicago, nous ne sommes pas en Seine-Saint-Denis ou à Marseille, nous sommes dans la Métropole angevine. Il y a quelques jours, dans ma ville, Trélazé, les éducateurs décomptaient une trentaine d’enfants de moins de 12 ans seuls, le soir et à la rue dans les deux quartiers où ils interviennent. Ce décompte pouvait également être fait pour les autres quartiers prioritaires de ce département. » interpelle Grégory Blanc.

 « Pas une session depuis un an sans que nous ne demandions une augmentation du nombre d’éducateurs de rue » pour lutter contre cette « insécurité qui rend invivable le quotidien de ceux qui n’ont pas d’autre choix que de vivre dans des zones de tensions ».

En 2011 le Département investissait 2.48M€ dans la prévention spécialisée. 10 ans plus tard il a été réduit de 1.28M€. La situation s’aggrave. Il est temps de faire de l’enfance et de l’éducation une priorité.

L’Anjou En Action demande l’élargissement du champ de la prévention spécialisée aux enfants à partir de 8 ans (et non plus 12). Il nous semble également indispensable de renforcer les équipes de prévention et d’augmenter le nombre d’éducateurs et renforcer le rôle de la parentalité. Au nombre de 22 aujourd’hui ; c’est loin d’être suffisant !

Dans le débat, Roselyne Bienvenu, vice-présidente en charge de charge de l’égalité sociale et l’inclusion, répond aux propositions de la minorité : « Clairement, élargir la prévention aux enfants de 8 ans comme l’opposition le souhaite, cela me choque. Nous ne sommes pas indifférents ni inactifs, mais ce qu’elle propose me pose un vrai problème »

Propos contredits par Jeanne Robinson-Behre, membre de la majorité, conseillère chargée de la lutte contre le décrochage scolaire pour la majorité, et adjointe à la sécurité du Maire de la ville d’Angers, qui abonde sur l’idée d’engager un travail partenarial sur la sécurité (MDS, prévention spécialisée, collèges,…). « Les réalités ont changé, les âges des enfants face à la délinquance ont changé, ça a évolué. On doit prendre la mesure, je crains que le réveil ne soit brutal ». Elle rappelle que les villes ont augmenté leur niveau de financement pour se substituer en partie à la baisse du Département et appui la nécessité d’élargir la prise en charge des jeunes dès 8 ans et de mieux intervenir à domicile.

Il est urgent, pour nous, d’inscrire la sécurité des mineurs et la prévention de la délinquance des plus jeunes comme un axe central de la politique du Conseil départementale ! La construction du Budget de la protection de l’enfance en février 2022 nous le dira.

Pour en savoir plus

Lire l’intervention de Grégory Blanc

FOCUS : Prévention spécialisée 

De quoi parle-t-on ? 

La prévention spécialisée est une mission éducative destinée à permettre aux jeunes en voie de marginalisation de rompre avec l’isolement et de retisser des liens avec le reste de la société.

Née d’une pratique militante dans l’immédiat après-guerre, elle s’est depuis progressivement institutionnalisée pour relever aujourd’hui de la politique de l’aide sociale à l’enfance, placée sous la responsabilité des départements.

On nomme cette prévention « spécialisée », la distinguant ainsi de la prévention générale, de la prévention de la délinquance, car elle s’adresse à une catégorie spécifique de la jeunesse, particulièrement menacée, et non à l’ensemble des jeunes d’un territoire spécifique.

L’objectif de la Prévention spécialisée est que ces jeunes puissent (re)conquérir une vie sociale, (re)nouer le dialogue avec leur entourage et (re)prendre le chemin de l’insertion professionnelle.

La prévention spécialisée est avant tout une pratique éducative, une méthodologie de terrain, appelée travail de rue. Il s’agit pour les équipes éducatives d’aller vers ceux auxquels les dispositifs de droit commun ne correspondent pas, ou plus, dans une démarche permanente de va et vient entre la prise en charge individuelle et les actions sur le milieu.

L’action des éducateurs

Les éducateurs opèrent une prise de contact avec les jeunes et leurs familles, par immersion dans les lieux où ils se trouvent habituellement. En établissant un mode de relation, basé sur l’échange et la confiance, ils peuvent alors mettre en place un accompagnement éducatif avec les jeunes pour apporter des réponses à leurs difficultés. Ces projets d’action, favorisant le lien social, sont fondés sur les principes de libre adhésion et d’anonymat et associent, autant que possible, les parents des jeunes pris en charge.

 

En Maine et Loire

l’ASEA (Association pour la sauvegarde de l’enfant et de l’adolescent à l’adulte) assure la mission de prévention spécialisée sur les territoires d’Angers, Saumur, Trélazé, Cholet et agglomération choletaise.

Cette mission comprend plusieurs axes :

  • Le soutien aux jeunes en difficulté scolaire ou en situation de rupture ;
  • L’aide à l’insertion sociale et professionnelle des jeunes ;
  • La prévention des conduites à risque ;
  • Le soutien aux initiatives ;
  • La place des jeunes femmes dans les quartiers ;
  • L’accès à la citoyenneté dans le respect de la laïcité afin de prévenir toutes les formes d’intégrisme.

 

 

Sources

Rapport sur l’avenir de la Prévention

La prévention spécialisée dans le Département de la Gironde

Site de l’ASEA49

Habitat inclusif  Entretien avec Bruno Cheptou

Habitat inclusif Entretien avec Bruno Cheptou

Repenser la question du logement pour lutter contre la perte d’autonomie 

 

Entretien avec Bruno Cheptou

 

Bruno Cheptou, vous êtes Conseiller départemental du Maine-et-Loire, élu sur le canton de Doué la Fontaine. Vous siégez à la « Commission autonomie » relative aux personnes âgées et personnes en situation de handicap.
Aujourd’hui, vous allez nous parler d’« habiter autrement », de comment on peut envisager le logement des personnes fragilisées en perte d’autonomie.

Bruno Cheptou : L’habitat inclusif constitue en effet une manière différente « d’habiter ». C’est une alternative au logement à domicile (logement ordinaire) et à l’accueil en établissement (l’hébergement).

L’idée est de combiner en un seul habitat plusieurs logements individuels indépendants, avec des espaces de vie partagés. De plus, ces espaces inclusifs doivent être adaptés aux habitants, sécurisés, accessibles et proches des services.

 

Vous parlez de s’adapter aux habitants. Quel est le public ciblé par l’habitat inclusif ?

Bruno Cheptou : L’habitat inclusif concerne soit les personnes en situation de handicap, soit les personnes âgées, soit les deux. Par exemple, des projets s’adressent exclusivement à des personnes porteuses d’un ou deux handicaps. L’accueil, l’aménagement des lieux et le profil des professionnels accompagnants sont adaptés aux contraintes liées au(x) handicap(s). On est ainsi certains d’assurer un accompagnement ciblé et des soins adaptés. L’idée est la même pour les personnes âgées. L’enjeu est vraiment de bien penser le projet afin qu’il corresponde au mieux aux besoins de leurs habitants.

 

Quel est l’intérêt de l’habitat inclusif par rapport aux établissements d’hébergement classiques comme les EHPAD ?

Bruno Cheptou : A mon avis, tout l’intérêt de l’habitat inclusif réside dans la prévention de la perte d’autonomie et la lutte contre l’isolement.

 Les personnes fragilisées sont chez elles mais pas seules. Elles partagent des moments de vie avec les autres habitants, ont accès à des soins médicaux, peuvent solliciter un accompagnement social ou une offre de services sanitaires.

La réglementation impose aux habitats inclusifs de prévoir un projet social. C’est extrêmement important que les habitants soient partis prenantes et participent à l’élaboration du projet de vie sociale. Ça crée une dynamique très vertueuse.

L’association Simon de Cyrène à Angers est un bon exemple. Elle développe et anime des « maisons partagées », des lieux de vie où adultes valides et en situation de handicap partagent une relation amicale et solidaire dans le but de « vivre chez soi sans être seul ». C’est un beau projet !

Et dans le Maine-et-Loire, est-ce que l’habitat inclusif se développe ?

Bruno Cheptou : Certains Départements sont plus en avance que d’autres. C’est le cas du Département de la Gironde qui est le fer de lance de l’habitat inclusif, principalement pour les personnes en situation de handicap. Il a été reconnu dès 2017 comme un Département précurseur en matière d’habitat inclusif. Fin 2018, la Gironde était labellisée  » Territoire 100% Inclusif  » mettant l’inclusion des personnes au cœur de l’ensemble de son action publique.

    En Anjou, nous ne sommes pas les plus avancés ! J’interviens régulièrement lors des réunions de la « Commission Autonomie » et des sessions Départementales pour interpeler mes collègues sur l’importance de tels dispositifs. Les Départements ont la possibilité de soutenir financièrement et accompagner les projets d’habitat inclusif. Le prochain Conseil départemental commencera par cette question de l’habitat inclusif. Le Département commence à s’en emparer. Affaire à suivre…

     

    Les EPCI réclament un cofinancement des digues par le Département

    Les EPCI réclament un cofinancement des digues par le Département

    Les EPCI réclament un cofinancement des digues par le Département

    En octobre 2021, cinq présidents d’EPCI (Mauges communauté, Baugeois vallée, Loire Layon Aubance, Angers Loire métropole et Saumur val de Loire agglomération) ont adressé un courrier à la Présidente du Conseil départemental.  Leur demande : que le Département s’engage à cofinancer les digues.

    Une seule solution pour nous : le Département doit, sans tarder, entamer une réflexion et s’engager sur le financement des digues en Maine-et- Loire. Les enjeux de sécurité des biens et des personnes sont de taille avec l’accroissement des risque inondation et du dérèglement climatique.

    Les digues, une compétence difficile à financer par les seuls EPCI

    La gestion des Milieux Aquatiques et Prévention des inondations (GEMAPI) est confiée aux intercommunalités (EPCI) depuis 2018 (loi MAPTAM et loi NOTRe). Depuis le désengagement de l’État, elles sont progressivement seules en charge de cette responsabilité. Elles considèrent aujourd’hui ne plus être en mesure d’assurer correctement cette compétence.

    Des chantiers colossaux à prévoir sur les digues

    Les crues sont fréquentes dans notre département. L’entretien des abords des cours d’eau et des digues représente un coût exorbitant pour les intercommunalités.

    Le cas du Saumurois

    En la matière, « tous les territoires ne sont pas à égalité », soulignait Bruno Cheptou le 30 septembre dernier, lors de la session du Conseil départemental.
    « Dans le Saumurois, on trouve des longueurs de digue très importantes et nous connaissons le montant des investissements à réaliser dans les années à venir » pour les renforcer. L’intercommunalité du Saumurois a dû lever une nouvelle taxe pour financer les 2M€ de travaux nécessaires.

    Risque de rupture de la digue à La Daguenière

    Une étude menée en 2014 révèle des travaux urgents à effectuer pour renforcer la digue la Daguenière. 6M€ sont alors investis pour les 6km de levées concernées, avec un reste à charge de 1,2 M€ pour la collectivité.

    Des tentatives d’estimation pour l’avenir

    L’Etat chiffre les travaux urgents à hauteur de 20M€ pour le Maine et Loire. A partir de 2024, des estimations avancent que les EPCI devront débloquer au moins 126 M€ pour 124 km linéaires de digues du Maine-et-Loire.

    Le Conseil départemental ne s’étant toujours pas positionné, les EPCI ont également interpelé la Région.

    En Loire-Atlantique, une interpellation pour un cofinancement du Département a aussi été lancé.

    Focus : la taxe GEMAPI

    La taxe GEMAPI est un nouvel impôt laissé aux mains des intercommunalités. Elles peuvent lever cette taxe pour financer les investissements relatifs aux digues. Le désengagement progressif de l’Etat va forcer l’augmentation du nombre de taxes GEMAPI. L’intercommunalité du Saumurois a déjà dû lever une telle taxe pour rassembler 2M€.

    Dans les autres départements du territoire, Nantes Métropole prévoit  déjà de l’imposer à partir de 2023.

    En savoir plus :

     

    Vidéo de l’intervention de Bruno Cheptou – Session Départementale du 30/09/21

    Site du ministère de la transition écologique : la taxe GEMAPI

    Amendements de l’Anjou En Action du 17/05/21

    Collectivités locales : La taxe GEMAPI

    Une passerelle pour vélos à Liré

    Une passerelle pour vélos à Liré

    Installée depuis peu, la nouvelle passerelle de Liré va permettre aux vélos de circuler en toute sécurité en évitant la RD 763, axe très fréquenté par les automobilistes.

    La passerelle pour vélo à Liré, outil de la continuité cyclable

    La continuité des pistes cyclables rencontre de nombreux obstacles comme des routes départementales non sécurisées, des autoroutes, ou encore des obstacles naturels comme des rivières. A Liré, le Département a investi 161 000€ pour installer une passerelle surplombant un axe départemental densément fréquenté. Cet aménagement est cofinancé par la Région à hauteur de 25%. Ce besoin n’est pas le seul dans le Département. De nombreuses zones ne sont pas encore sécurisées pour les vélos comme le pont de Gennes,  le pont de Montsoreau et autres…

    Les investissements dans les passerelles coûtent cher

    L’investissement dans les installations de ces franchissements d’obstacles est nécessaire pour le déploiement des voies cyclables en Maine et Loire. Mais leur coût est conséquent et doit donc être inscrit au budget. En effet, il peut facilement varier de 150 000€ à plus de 10 M€. Lorsque l’installation d’« appuis » (comme des piles) est nécessaire, il faut compter une augmentation du coût à hauteur de 66%.

    L’Anjou En Action soutient que le Département doit prendre en compte tous ces obstacles dans la construction de son schéma directeur des liaisons cyclables. La collectivité doit être prête à engager un important effort financier, si nous voulons soutenir un usage de qualité et sécurisé du vélo.

    Le Maine-et-Loire concrétise la méthanisation

    Le Maine-et-Loire concrétise la méthanisation

    Le Département de Maine-et-Loire concrétise la méthanisation

    C’est quoi la méthanisation ?

    La méthanisation est un procédé qui permet de produire du biogaz issu de la fermentation des déchets, des effluents délevages, des résidus de cultures… Ce gaz est utilis pour produire de la chaleur, de lélectricité et pour faire fonctionner des véhicules.

    Cette technologie contribue réduire la dépendance énergétique de la France et atteindre ses objectifs de développement des énergies renouvelables. C’est aussi une véritable opportunité au niveau local, notamment pour les agriculteurs ou les collectivités.


    Des unités de méthanisation de toute taille s’installent sur le territoire français. Elles représentent une véritable opportunité, en particulier pour les agriculteurs et les collectivités, en leur permettant de produire du biogaz pour leur propre consommation ou pour le vendre, mais aussi de trouver une solution pour les déchets organiques qui sont transformés en engrais naturels.


    Site de l’ADEME, « La méthanisation en 10 questions »

    Et en Maine et Loire ?

    La SEM Alter Energies, bras armé des territoires et satellite du Département, se donne pour objectif d’aider les collectivités du MaineetLoire à produire de l’électricité à partir d’énergies renouvelables (soleil, vent, bois, biomasse…). Elle a pour mission l’étude, le financement, la réalisation, la maintenance, la gestion et l’exploitation, directement ou indirectement, d’équipements et d’installations liés au développement des énergies renouvelables et à l’utilisation rationnelle de l’énergie.

    Après avoir fait réaliser en 2016
    un schéma départemental de développement de la méthanisation, le Département et ses partenaires ont adopté une charte de partenariat pour le développement de la méthanisation. L’objectif est d’atteindre 49 unités agricoles en 2025.
    Une volonté forte de développer une économie circulaire en développant la gestion les déchets organiques met tout le monde d’accord. Néanmoins, des points de vigilance sont soulevés par Brigitte Guglielmi (membre du CA d’Alter Energies pour le Département) et Bruno Cheptou lors de la dernière session du conseil départemental:

    – Nous devons limiter l’utilisation des céréales et privilégier les déchets de l’élevage afin de garantir une bonne gestion des ressources naturelles.

    – La question de la valorisation des déchets organiques : Il est nécessaire que les collectivités mettent en place un plan de gestion des déchets des restaurants scolaires présents sur le territoire.

    Gardonsen en tête qu’à partir du 1er janvier 2023, la loi « contre le gaspillage alimentaire » va imposer à tout producteur de biodéchets (établissements publics, privés et collectivités territoriales) de valoriser ses déchets.
    Il s’agit de changer nos modes de consommation en gérant mieux les stocks, mais surtout de réemployer et transformer les denrées alimentaires non consommées.

    Affaire à suivre …

    Agir pour la prévention

    Agir pour la prévention

    Agir pour la prévention


    Les confinements successifs ont fait éclater les repères et accru lisolement et les tensions. Cela sest traduit par une augmentation des exclusions scolaires et une reconfiguration des trafics.

    Il ne sagit pas de dramatiser ou généraliser, mais il convient, aux yeux du groupe lAnjou en Action, de considérer que quelques exclusions dans une situation déjà explosive dans certains territoires et quartiers peuvent mettre le feu là où la moindre étincelle peut avoir des conséquences abrasives. « Le Département a une compétence de prévention. A contexte exceptionnel, mesures exceptionnelles. » indiquait, début 2021, Grégory Blanc lors du Débat dOrientation Budgétaire et du Budget primitif en déposant des amendements pour accompagner de nouvelles mesures de réussites éducatives pour les collégiens de quartiers. 50 000€ ont alors été débloqués.

    Les tensions et problématiques dinsécurité vécues en mai, juin et juillet ont conduit les élus du groupe à poursuivre leurs interventions, en demandant une augmentation des effectifs et des dispositifs de prévention. Lors de la session des 20 et 21 octobre, de nouvelles mesures ont été votées :

    1. Des adultesrelais vont être déployés dans les établissements REP / REP+ :

    Dans le cadre de la politique de la Ville, la Préfecture de MaineetLoire souhaite développer une offre de « médiation scolaire ». Sept collèges pourraient être concernés par le dispositif (Jean Mermoz, Jean Vilar, Montaigne, Jean Lurçat à Angers, Jean Rostand à Trélazé, Joachim du Bellay à Cholet et Pierre Mendès France à Saumur). Le Département va participer à cette action à hauteur de 49 000 € par an sur une période de 3 ans.


    2. Un appel à projets va être lancé pour soutenir les jeunes en difficulté :

    En 20202021, le nombre d’exclusions scolaires a augmenté de manière significative et le retour « à la normale » est complexe, de sorte que le nombre de jeunes « désœuvrés » s’est accru et que ces quelques jeunes supplémentaires peuvent contribuer à renforcer les dynamiques de « trafics ». Le Département va alors financer des chantiers sous format salarial ou de coopérative éphémère. L’action vise à occuper les jeunes, à leur donner accès à une première forme d’activité salariée, à les insérer dans un groupe, à dégager quelques ressources pécuniaires. Ce projet prendrait la forme d’un appel à projets visant notamment les centres sociaux et associations d’éducation populaire pour un budget de 50 000€.


    3. Des actions de prévention contre le harcèlement scolaire :

    Le harcèlement scolaire est devenu un souci au quotidien pour les enfants et touche particulièrement les collégiens soumis notamment à un usage souvent excessif et non maîtrisé des écrans. Afin de sensibiliser les jeunes et les adultes sur ces situations, des acteurs culturels et associatifs seront mobilisés, à travers des spectacles de sensibilisation à destination des jeunes (budget de 100 000) et des actions de sensibilisation à destination des jeunes et des personnes en lien avec leur éducation (appel à projets de 200 000€).